Depuis que les ricains ont la Montana Hardcore à disponibilité, leurs graffs ont pris un coup de gentillesse. Je m’explique. La Montana, pardon la MTN, c’est le summum du plat et du mou. Le trait est faible, la peinture est fade malgré le nombre de couleurs. Un graff à la MTN est certes propre, flashy, dynamique, mais il manque ce je ne sais quoi qui fait que j’ai kiffé le tag, et plus généralement le graff, à la seconde où j’ai vu le premier.
C’est peut-être le fait que la MTN soit dédiée, d’origine, aux graffeurs. A force de se plier à l’exigence de la majorité, MTN a atteint la perfection. Les autres marques sont des gammes basiques, camouflées sous un design graffiti. Mais les formules sont les mêmes que les gammes pour auto ou pour décoration.
Un été, ou deux, en plein soleil, tous les jours, et un graff à la MTN a disparu. Des années en plein soleil, sous la pluie, et un surcontour à la Belton ne bouge pas d’un lux. Je ne parle même pas d’un contour à la Marabu…
Les ricains ont les Krylons, les Rustoleum, des sprays au débit violent, à l’opacité totale et au rendu « ruff ». Et les petits caps qui creusent le doigt au bout de cinq minutes de remplissage.
Tout ça se ressent, dans les tags, dans les graffs, même en France.
Quoiqu’il y a quelques jours j’ai vu avec plaisir deux tags « Roder ». Un taggueur roubaisien des années 90-95. « Daddy Rodey », un compère de Sleek, Caser, Creno, Aspik, Toxick…La belle époque. Eh bien ces deux tags étaient l’exacte reproduction de ses tags de l’époque. Même flow, même épaisseur de trait, même rendu. Avec une MTN…
C’est peut-être le fait que la MTN soit dédiée, d’origine, aux graffeurs. A force de se plier à l’exigence de la majorité, MTN a atteint la perfection. Les autres marques sont des gammes basiques, camouflées sous un design graffiti. Mais les formules sont les mêmes que les gammes pour auto ou pour décoration.
Un été, ou deux, en plein soleil, tous les jours, et un graff à la MTN a disparu. Des années en plein soleil, sous la pluie, et un surcontour à la Belton ne bouge pas d’un lux. Je ne parle même pas d’un contour à la Marabu…
Les ricains ont les Krylons, les Rustoleum, des sprays au débit violent, à l’opacité totale et au rendu « ruff ». Et les petits caps qui creusent le doigt au bout de cinq minutes de remplissage.
Tout ça se ressent, dans les tags, dans les graffs, même en France.
Quoiqu’il y a quelques jours j’ai vu avec plaisir deux tags « Roder ». Un taggueur roubaisien des années 90-95. « Daddy Rodey », un compère de Sleek, Caser, Creno, Aspik, Toxick…La belle époque. Eh bien ces deux tags étaient l’exacte reproduction de ses tags de l’époque. Même flow, même épaisseur de trait, même rendu. Avec une MTN…
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