lundi 21 avril 2008

Pas de titre comme sur une K7 que t'es obligée d'écouter pour savoir ce que tu avais enregistré dessus




Pourquoi suis-je malade en vacances ou le dimanche ?Le présentateur d’Auto-Plus a sacrément grossi non ?
Après ces deux interrogations, discutons.
Comment ça va ?
Ca va et toi ?
Ca va.
OK, cool, à plus.
Quand les premières tranches d’un effeuillé de rosette sont mauvaises, qu’elles piquent un peu, tu sais que toute la série le sera…et t’es dég’.
Ah Time Bomb…Comment voulez-vous qu’on ne soit pas nostalgiques avec une époque pareille.Les 80’s et les 90’s pour moi c’est le top, je découvre des trucs de fou dans tous les styles, tous les jours ou presque, et cela sans chercher.Mais les années 2000….I’a pas grand chose qui ait tout fracassé…Quel équivalent pour Livin’ Proof ? Pour Bonzai ? Pour Jordan ? Pour Mode 2 ?
Tout à l’heure j’ai parcouru une zone fantôme. Ou l’on ne croise que des gitans. Un bord de voie ferrée, avec usines abandonnées et désert parsemé de carcasses de voitures, reste de feu, vêtements, et toutes les choses de la vie quotidienne. Largement de quoi construire un grand stade, avec parkings et voies d’accès.
Martine Aubry est devenue Reine de Lille. Maire de Lille et Présidente de la LMCU. Une femme de pouvoir. On m’avait raconté qu’elle était fan de jeux sm. Ceci explique peut-être cela.
Sinon je voulais en venir au fait qu’après avoir parcouru cette zone fantôme et dis bonjour à un jeune gitan qui faisait une course en vélo avec son pote, je suis arrivé au skate-park, haut-lieu du graffiti autorisé sur Lille, depuis un an ou deux, je ne sais plus. Et là je vois de loin que le mur du fond, comme on l’appelle, le plus grand du park en fait, avait été redécoré. Et arrivé sur place je fais face à cette fresque…Fond au rouleau marron chiasse, horrible. Je ne comprends pas cette manie d’appliquer de la peinture en pot, pour au final la laisser autour des pièces, sans rien pour la recouvrir, et se retrouver avec une ligne du haut pleine des passages du rouleau. Autant rentrer dedans avec des couleurs ou au moins faire des nuages ou un truc. Une bande histoire de faire une bande. Une de plus.
Je trouve le graffiti si consensuel en ce moment. Rien ne m’émeut, excepté les « productions » des débutants. C’est comme en musique, je préfère écouter un bon truc de jacky que la dernière prod de Premier ou Alchemist. J’sais pas ça tourne en rond, les mecs se reposent sur leurs lauriers.Les mecs disent peut-être ça de moi aussi. Sûrement même.C’est comme les p’tits jeunes qui débarquent, déglinguent comme si on était en 1998 et se font sauter au bout de six mois, en ayant changé cinq fois de noms dans leur « carrière ». Ah ah. J’aime pas me réjouir du malheur des autres, mais en même temps je les préviens à chaque fois. Prends du recul, laisse reposer ton dossier, fais toi oublier. Mais nan, faut qu’ils se montent la tête entre eux, et claquent le centre-ville.
Ca donne à la Voix du Nord de quoi écrire, histoire de changer des histoires de bébé abandonné dans la machine à laver, des pédophiles qui se font passer pour des ados pour attraper leur proie, des cadavres de personnes isolées qui pourrissent pendant trois mois dans leur appartement sans que personne ne s’inquiète de leur absence(au mieux, elles peuvent aussi se faire manger par leurs bergers allemands)(véridique, j’l’ai lu).
Et donc quand la Voix du Nord écrit sur le graffiti ça donne ceci : « Les élus ont mené hier une opération de sensibilisation au graff. Histoire de montrer qu’entre le tag et le graff, il y a la même différence qu’entre le bien et le mal »L’apôtre qui nous a amené cette bonne parole n’a pas signé de son nom complet. Saint Em. C. Il a été sanctifié sur le champ par moi-même. Je lui ai envoyé cette lettre en réaction à son article(Qui hormis cette sainte instruction contenait d’autres jolies nullités)
Cher Em. C., à la lecture de votre article sur l’évènement « Graffer n’est pas tagguer », j’ai été révolté par sa nullité.Je ne peux employer de mots plus sympathiques devant un tel amoncellement de stéréotypes et d’insultes.Je vous cite : « entre le tag et le graff, il y la même différence qu’entre le bien et le mal ». Merci pour ces paroles bibliques saint Em.Dois-je vous rappeler que quelques pages avant la votre, un article retrace le kidnapping d’une enfant de 12 ans par un pédophile ? Que le reste de la semaine est marqué par la folie de Monsieur Fourniret et de son épouse, et par celles de milliers de déréglés mentaux, auxquels la société trouve toutes les excuses du monde pour expliquer leurs méfaits ? Le tag et le graff ne font qu’un, comme je l’ai, à de nombreuses reprises, expliqué dans les colonnes d’expression des lecteurs. Un graffiti légal n’est pas plus beau qu’un graffiti illégal, apposé sur un train ou un volet métallique, simplement parce qu’il est légal. Malheureusement, la main-mise du pouvoir politique sur votre publication, et l’asservissement total des journalistes ne m’étonne plus depuis bien longtemps, mais s’il vous plaît, évitez les raccourcis insultants et assimilateurs. Je vous propose un vrai dossier, parlez en à votre rédacteur en chef, je suis certain que cela l’excitera beaucoup, en ces périodes de lutte contre le vandalisme. Un entretien, un vrai, une série de questions, un dossier sur le graffiti. Qui est une composante du système, au même titre que les stupéfiants ou la vitesse au volant, et je vous expliquerai alors avec plaisir les rouages psychologiques des adeptes de cette culture, vieille comme le monde, qu’est écrire sur les murs.
Ce doit être la cinquième ou sixième lettre que j’envoie suite à un article révoltant. Une avait été publiée à ma grande joie. Et à ma surprise, car elle était plutôt virulente, même si les passages les plus durs avaient été censurés, l’esprit était intact. J’espère que celle-ci paraîtra ainsi, et que je serais contacté pour une interview. Même si je sais que cela ne servira à rien, et que la moitié de mes réponses sera tronquée. Mais j’aime bien parler et je suis toujours optimiste, mon but n’est pas de convaincre la société, mais si deux lecteurs ou trois peuvent mieux comprendre ce qui nous pousse à tagguer depuis 10, 15 ou 20 ans, avec tout ce que cela comporte comme conséquences(exclusion sociale, prison, maladies mentales, physiques…) je serai content.

jeudi 10 avril 2008

Le Spleen, le blues.




Georges Delerue Thème de Camille
Muddy Waters Nights in white satin
Berlin Take my breath away
Wendy Rene After laughter
France Gall Musique
Faith Evans Puff Daddy I’ll be missing you
U2 One love
Sony and Cher Baby don’t go
Hervé Villard Nous


La mix-tape “Shed your tears boy” dans les bacs le vendredi 13 décembre 2008, avec versions karaoké, instru et pochettes originales.

Le pire c’est qu’une mix-tape de chansons tristes j’en ai déjà fait une, Aurélie un jour si tu veux bien me la rendre…
Ecouter des chansons tristes ça remet d’aplomb. Le rap ça va 5 minutes, ça énerve, ça donne la haine. Les chansons tristes ça rend le malheur plus cinématographique. Je vis toujours mes moments durs comme s’ils étaient filmés, avec un filtre genre Virgin suicides, des couleurs pastels, une pellicule usée de Super 8.

Je me souviens de la BO de mes premières déceptions amoureuses…After laughter du Wu-Tang…L’original de Wendy Rene, plus fort, plus soul, est dans la liste ci-dessus. Les chansons qui rendent tristes et heureux en même temps. Parce qu’il y a une force dans les chansons tristes, qu’il n’y a pas forcément dans les chansons egotrip ou classiques.
C’est comme tout. Pourquoi tu crois qu’on graff ? Pourquoi tu crois qu’on monte sur des toits ? Pourquoi tu crois qu’on kiffe la vitesse ? Pour arriver plus vite là où on veut aller ? Pour voir la vue(bon ok un peu) ? Pour être acceptés en tant qu’artistes ou pour revendiquer ?

Nan tout c’qu’on fait on l’fait parce qu’on est tristes, parce qu’on en a gros sur la patate mec.

J’ai toujours mangé à ma faim, j’ai toujours eu des habits « à la mode », tous les Legos, surtout les plus gros, des Jordan à 10 ans, tous les jeux vidéos, les consoles au prix fort, dés leurs sorties…et aussi loin qu’j’m’en souvienne j’ai toujours été triste.

Je ne regrette rien, et je n’échangerai jamais ma vie contre une autre. Je me suis forgé grâce à ces suicides, accidents, folies et guerres familiales.

Alors vive les pleurs, vive les moments durs.
Les Steve O, Youn et autres pseudo ne font que du mal temporaire à leur corps, et encaissent les billets. La violence, la vraie, est mentale. Les militaires l’ont compris depuis longtemps.

Une blessure se transforme en cicatrice, au pire en infirmité.

Un choc, un harcèlement, vit, évolue, empire, ronge.
Aurélie rend moi ma K7.
Que j’fasse la face B.

mercredi 9 avril 2008

Publicité mensongère

Etant donné que j'ai lu le texte de mon ami après l'avoir publié(ici on ne censure pas)(surtout ses potes) je voudrai revenir sur un point.

"je finis toujours en one shot un paquet entamé"

Une publicité passe actuellement, pour les Granolas, Prince de Lu. Et le slogan de cette publicité est "ne pariez jamais que vous n'en mangerez qu'un".

...

Qui mange un gateau? Un seul? Jamais vu ça.

Le respect, l'éducation, obligent à manger un paquet jusqu'à la fin. Sauf circonstances exceptionnelles, répertoriées au Code du Gateau, article 72 alinéa 3: "en cas de découvert abyssal et increusable, le dernier paquet de gâteau d'une journée pourra être consommé en partie, afin de conserver les restants pour le retour au foyer avant le coucher, ou pour le chemin du retour de mission"

Je n'ai personnellement jamais, je dis bien jamais, juré, craché, déshabillé, consommé en partie et en partie seulement un paquet de gâteaux. Sauf circonstances ci-dessus.

J'ai depuis 3 ans, fait honneur de manière totale et dévouée à l'esprit du manger de gateaux, à la recherche pérpetuelle de nouvelles variétés et marques, leur laissant leur chance. Je les accompagne toujours de la meilleure boisson, et les croque avec respect, en deux temps pour les Pépito et Déli'Choc, trois pour les BN et les Prince, par 4 pour les Mikado...etc.

Je promets de ne jamais me résigner à manger des fruits, malgré les campagnes de lobbying honteuses de la part de ce secteur, et de ne jamais porter plainte pour responsabilité de l'industrie du gâteau dans mon futur cancer du colon.

Lu et Approuvé, à Lille, le 9 avril 2008

Une nouvelle preuve




Voici le texte d'un ami, livré tel quel, qui vous prouvera que je ne fabule pas.



Mes gâteaux :Y’en a c’est l’alcool, d’autres la clope, d’autre le joint du matin,Moi le produit de consommation avec lequel j’entretien une relation, c’est le gâteauAu chocolat de préférence, et au lait et je me fou de ce que pense les puristes, le chocolat noir, moi j’aime pas.J’ai toujours eu besoin d’avoir mes gâteaux, c’est d’ailleurs ce qui m’a plus jeune,toujours motivé à accompagné ma mère faire les courses,alors bien sur quand c’était les courses de fin de moi,la qualité de ces derniers laissé à désiré,le cacao douteux mais ils étaient là eux.Ma mère travailler beaucoup et tard,mes frère,de plusieurs années mes aînés,me fouté devant la Tv,alors mes gâteaux c’était mon refuge, j’ai très vite développé une sorte de boulimie ,dieu merci je n’ai jamais vomis après,ni était obèse,bref, mes gâteaux je les mangé, pour passé le temps,il m’apaisait,pendant que je les regarder ,les astiqués,les mangé,je ne pensais pas,ou peu.Encore aujourd’hui j’adapte les gâteaux que j’achète en fonction de leurs symboliques, leurs valeurs nutritionnelles, affectives.Non je ne suis pas fou, par exemple les fingers (bien que souvent étant donné mes revenus de roumain yougoslave il s’agissent de « gingers » « bâtonnets chocolatés »)Bref c’est fingers, pour moi je sais que quand je les achète c’est que j’ai une envie rapide de comblé un manque de sures, de chocolat, et qu’ils risquent pas de m’écœuré avant la fin du paquet (je finis toujours en one shot un paquet entamé).Les madeleines au chocolat, c’est autre chose, elles symbolisent plus un manque d’affection à combler de façon moins rapide, moins nomade, je les consommerai de préférence chez moi, la nuit, devant le pc. Elles me permettent un apport nutritionnel assez conséquent pour être sur de ne pas avoir faim la nuit, et une dose de chocolat assez élevé pour ne pas déprimé.Les chocos,eux,sont disons les gâteaux que j’achète quand ça va,quand un ou deux de ces gâteaux me suffiront,a comblé un creux et un manque de cacao,ajouté à ça,un peu d’oasis tropicale et la sensation de saietté sera au rendez-vous,les princes c’est aussi le gâteaux du crew,on est plusieurs,on se ballade,on bois du coca en même temps,ya un peu de soleil, Top G ,organise la distribution, ça me renvoie au rituel de ma nounou qui nous les distribués.Bref vous l’avez bien compris,on a souvent était en avance sur notre ages,sur les autres,mais par des rituels comme la prise de gâteaux,on se rassure , on s’apaise…. le jours où ils ne seront plus le check point obligatoire de chacune de mes virées au supermarché,alors,peut-être aurai-je trouvé l’équilibre….mais que jamais on me prenne à bouffé ces gâteaux qui soi-disant l’apporte…. le notre c’est dans le déséquilibre qu’on le trouve…. demandé donc à mon pote si monté sur les toits cette phrase,ça ne l’illustre pas.

Plan B




On kiffe zoner. Comment tu le formules dans un CV ? Comment tu justifies à un recruteur le trou entre 2005 et 2008 ? En lui disant que tu as hésité à marquer « blocks chromes sur autoroute » ? Comment tu lui expliques que la vie pour toi c’est manger des gâteaux et les noter, faire le tour de la gare voir si i’a des trains qui tournent et si les gitans sont encore au cul-de-sac ? Pour que ça sonne entreprise, corporate, comment tu t’y prends ? Quels mots tu choisis ?

Une chanson, un beau tag, une blague à une caissière ça suffit à nous faire une journée. On peut se demander quand est-ce qu’on vit parce j’ai l’impression de raconter des souvenirs tout le temps, 24h sur 24. Mais on les a vécu en vrai à un moment ces souvenirs. Ils étaient réels. C’était des passages de nos vies, des évènements qui ont duré.
Alors il y a toujours l’option « je suis artiste », qui peut être placée de temps à autres, qui passe bien, « oui je fais des toiles, le marché s’est considérablement développé ces dernières années », et là le mec te parle d’un article qu’il a lu dans je ne sais quel canard, et tu fais « ouais ouais » comme si tu en avais quelque chose à foutre de son avis de merde.
Le problème c’est qu’on en a rien à foutre de l’avis des gens. On est dans notre truc, on a plus envie de l’expliquer, ni d’écouter la pseudo-adhésion à cet « art » de patrons de PME qui roulent tous en Audi et portent des North Face en croyant qu’ils sont trop « street-wear ».

On est résigné et en même temps on explose à l’écoute d’un journaliste qui parle de Matt Pokora et Timberland comme des « rois du hip hop mondial ». Putain ça s’saurait si Timberland faisait du hip hop. Enfin ça s’saurait pas, sauf par les mecs qui en font. A partir du moment où les médias en parlent c’est que ce n’est plus du hip-hop. Les médias ne veulent pas du hip hop. Ou alors de son image d’Epinal. Avec survêt Adidas, black-blanc-beur qui se tiennent par la main pour faire une vague et graffiti sur planches en bois qu’on démonte dés qu’on a fini de tourner l’émission.

Mais nous le hip-hop c’est du réveil au coucher, du coucher au réveil. Le hip-hop c’est un tout. Va peut-être falloir que les médias et les gens en général se rendent compte que ça fait 40 ans qu’elle existe cette culture. Parce qu’elle a réuni la danse, la peinture et la musique. T’en connais beaucoup des mouvements qui ont fédéré autant que le hip-hop ? Autant de tendances, autant de personnes différentes ? I’a quoi un renoi dans un concert de rock ? Et encore un gay. La tektonik c’est qui ? C’est pas des mecs de quartier ou des centre-villes. C’est les exclus de toutes les autres cultures. Les invisibles, ceux qui avant d’enrichir l’industrie du gel se faisaient couper les cheveux par leur mère sur la table de la cuisine, les gens dont tu ne te souviens plus du nom sur la photo de classe l’année d’après.
Le hip-hop c’est le meilleur psychologue, le meilleur cacheton, la meilleure drogue.

Tout-à-l’heure on se baladait avec un pote et on a croisé deux fois une vague connaissance qui a décroché. Dzing. Grillage de neurones. « Tu sais quoi ? Ils veulent me mettre sous tutelle ! ». Alors pour résumer c’est comme d’habitude : histoire de cœur qui finit mal. Bah ouais. Alors ok c’est facile à dire mais ça part toujours des meufs. C’est toujours les meufs qui retournent la tête des mecs. Pour preuve je ne connais pas une seule fille qui m’a déjà dit l’équivalent. Un pote sur deux, et encore j’arrondis histoire de pas dramatiser, est réellement fou, assimilé ou détraqué affectivement et socialement à cause d’une fille. Une histoire, une seule, du genre grosse histoire, souvent la seule fois où le mec a été amoureux. Je ne nous décharge pas d’avoir participé à faire capoter l’histoire(ah oui j’avais pas encore notifié mon appartenance à la mauvaise moitié du groupe, j’en fais partie oui je vise un poste de cadre je fais mon chemin discrètement)

Après ça c’est pas la peine de venir taper à la porte avec des yeux de biches et des fesses rebondies, on n’est plus disposés à tomber dans le piège. Ca peut arriver. Mais c’est rare. Renseignez-vous.

Après i’a deux niveaux dans le groupe des tarés.

Ceux qui sont direct à fond dedans, HP, cachets, et démarche sur ressort. Et ceux qui luttent. Qui ne veulent surtout pas aller voir un psy, et qui du coup s’enfoncent dans leur marasme. Promettent de changer, qu’on ne les y reprendra plus, qu’ils feront des efforts. Les efforts quels sont-ils : faire en fonction de l’autre(pas juste mettre une mix-tape de JR Ewing à fond au réveil mais expliquer pourquoi on en a besoin et pourquoi les titres sont vraiment bien et accessibles même pour une fille qui va au concert de Calogero), lui amener de la surprise, de l’inattendu(pas la JR Ewing n°2 en original même si elle a dit bien aimer le rap après avoir baissé au minimum et être retournée se sécher les cheveux l’autre matin), la sortir(pas à une soirée JR Ewing où t’envoies les filles valser dans les tables en verre parce que JR passe Shook ones part 2 et que les UV bousculent un peu)(Netra on t’as vu pousser comme un gamin et t’écarter), lui offrir des fleurs(une fille c’est comme ta mère, ce sera une mère donc fais les rapprochements adéquats), parler avec ses copines, lui faire toute la vie tout ce que tu as fait la première semaine pour la serrer(pas besoin de liste toi-même tu sais)(entre mecs on s’affiche pas comme ça même si on sait tous ce qu’on a fait et que c’est contraire à nos principes de thugs), etc.

Ceux qui sont dedans, dans un sens tant mieux pour eux, ils captent plus rien. Ils parlent à leur ombre(voir leurs ombres vu qu’en ville i’a plusieurs sources de lumière qui se croisent, alors là c’est la réunion au sommet entre les différentes voix c’est grandiose).

Ceux qui touchent la folie du bout des orteils, qui sont au bord du précipice, qui regardent dedans en se penchant, hésitant, eux vivent un calvaire. « J’fais quoi j’y vais ?.. »

Mais être fou c’est le bonheur. Parce qu’on ne se soucie que de peu de choses.

On étaient tristes quand ils ont retiré sournoisement et sans préavis les Pépito Doubl’choc de la vente.
On préfère pas imaginer le jour où ils retireront le dernier métro blanc à ligne rouge de la circu’.

Par contre trouver un travail, la situation au Tibet, l’attitude de Michel Fourniret à son procès…on ne s’en préoccupe guère. On subsiste, on kiffe voir des ins en civil qui chicote un manifestant, une bonne punch-line de Mimi….

J’ai un pote qui a dansé sur les cadavres de ses victimes dans la région de Sedan. Il l’a su en voyant les images des fouilles à la télé. Plus de détails au prochain épisode, on fera un spécial télé-réalité.

La Madeleine et sa tradition horlogère

L'Horlogerie...
Apogée de la précision et de la miniaturisation, de la beauté, concentrés en un cercle liant le poignet.

Mais l'Horlogerie c'est aussi et surtout ouvrir sa gueule.
Dire ce que l'on pense. Remettre les gens là où ils devraient être, même si seuls eux pensent être là où ils croient être. Etre? Sont-ils?
Fut une époque à laquelle ma Brigade jugeait à tour de bras, faisait chauffer le clavier et les oreilles. "I'm what they call a has-been, but they're some wanna-beeees!". Au moins quand t'es un has-been(être un has-been..."to be an has-been", un bon truc de schizo) tu as été. Un wanna-be n'est pas encore, comme l'indique son sobriquet. Enfin si il est. Un wanna-be. Mais il n'est rien. Has-been et wanna-be sont deux cases floues, comme si krinkées par l'acide.
"Check it. This goes out to all the fake mc's, ? followers aka wanna-bees" 4 Iza Cru I know your style.

L'Horloger crée donc l'objet qui permet de connaître le temps social, quoique trés scientifique, et il entretient cet objet.

J'ai toujours écouté les personnes qui m'avaient précedé. C'est comme ça que j'ai su. Savoir. Plus mon éxpérience personnelle. Voir.
Savoir + Voir = Les Brigades du Style. Officiellement de retour.

Que sais-je "L'Horlogerie"




L'Horlogerie...Métier noble, artisanat de luxe, précision enviée. Egrener le temps. Découper le temps naturel en tranches de temps social. "Une heure de retard", "chauffer trois minutes", RTT et rendez-vous.Je ne porte plus de montre depuis que j'ai commencé à jouer au basket de manière intensive. Il y a...17 ans. Trop gênante. Le fait de n'avoir jamais eu de couvre-feu par ma mère explique certainement cette non-nécessité. J'ai depuis toujours, et donc sans l'aide d'une Flik-flak ou d'une Swatch, été d'une ponctualité maladive. Jamais un retard à l'école, ni nulle part ailleurs. Plutôt une demi-heure d'avance partout. Une demi-heure d'attente. D'ennui. Quand les gens en retard eux se font désirer, et excuser, personne ne trouve rien à dire aux gens en avance. Même les patrons, responsables et autres chefs d'équipe n'ont plus cette valeur. Et pourtant. Le portable. Le téléphone portable. Moins gênant au poignet que la montre, le téléphone est là pour donner l'heure, servir de réveil, d'agenda, organiser et prévenir, tel une secrétaire disponible 24h/24. Le téléphone. Cette plaie qui a réintroduit le temps social dans ma vie. L'horlogerie déguisée en moyen de communication. Je dois regarder mon écran de téléphone une bonne centaine de fois par jour, pour deux textos reçus et un appel entrant en moyenne. 80% de ses regards sont inutiles. Lancés par l'utopie.L'horloge de mon téléphone est réglée avec dix minutes d'avance sur l'heure officielle, tout comme toutes les horloges de mon quotidien; pourquoi un micro-ondes ou un lecteur dvd affichent-t'ils l'heure? C'est inutile. Encore un coup du triangle cyclope.