jeudi 31 juillet 2008

La folie

Tout-à-l'heure, en prenant le métro à Triolo, j'ai vu quelques stations plus loin monter à bord un mec que je connaissais. J'ai dit direct, à moitié en parlant tout seul et à la personne qui m'accompagnait: "i'est là lui, ça f'sait longtemps qu'j'l'avais pas vu"...
Un mec que j'avais connu vers St Maur, i'a bien 6-7 ans...Il m'avait parlé comme ça, en me croisant. Et m'avait raconté que lui et sa mère venait de se faire expulser de chez eux. Il m'avait raconté sa vie, l'injustice...
Puis je le revoyais, à droite, à gauche. Plus je le voyais, plus il changeait, plus il devenait seul et fou. Là, ce soir, il était totalement différent. Genre next level. Les joues creusées, la peau pleine de cratères, les orbites enfoncées...L'héro quoi. Il parlait tout seul.
Il a des tocs. Il a commencé à remettre en place son col de pull roulé(30° étouffants en c'moment), et s'est énervé dessus, et a refait le même geste 40 fois...pareil avec les manches. Puis il a réjusté son blouson. Puis il s'est assis, et s'est coiffé avec les mains, trois mouvements, répétés chacun 20 fois, méthodiquement. Puis a constaté qu'il y avait des taches sur son jean, donc a frotté, 10-15 fois, avec les deux mains. Puis, puis, puis. Chaque seconde est abordée l'une après l'autre j'ai l'impression. Pas trop de plans, pas de long terme, pas de moyen terme, que de l'instantané.
J'disais à celle qui m'accompagnait; "putain ça fait bizarre d'voir un mec que tu connais sombrer dans la folie".
S'exclure, se réfugier dans sa tête, parler tout seul, être maniaque, oublier les gens autour...
Ca va vite, mais ça ne guette pas tout le monde. Mais ça me touche plus que les histoires de merde que j'entendais à une époque sortant d'la bouche de certaines personnes. Ou que je sais que certains entendent quotidiennement. Les histoires de coeur à deux francs, ou tous les gens qui se plaignent pour rien. Les discussions de bureau, ou de porte de magasins, les discussions de vendeuses.
Demain 1er août, yeeeeeeeeeeeaaaaaaahhhhhhhhhh bwwwwwwwwwwwwwwwwwooooooooooyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!!! Fuck it.

mercredi 30 juillet 2008

Du lyrics, du vrai, du lourd, spécial 1er août et jours autour.

Eamon dit:

Wohh...No no no...

See, I don't.. know why.. I liked you so much,
I gave you all of my trust..
I told you.. I loved you..
Now that's all down the drain..
You put me through pain..
I wanna let you know how I feel..

[Refrain] x2 :
Fuck what I said..
It don't mean shit now..
Fuck the presents, might as well throw 'em out..
Fuck all those kisses, leaving me jack..
Fuck you, you hoe.. I don't want you back..

You thought.. you could.. Keep this shit from me..
Yeah, you burned bitch.. I heard the story..
You played me.. You even gave him head..
Now you're asking for me back..
You're just another hag..
Look elsewhere 'cause you're done with me..

[Refrain] x2
Oh, oh, uh huh, yeah..
Oh, oh, uh huh, yeah..
Oh, oh, uh huh, yeah..
Oh, oh, uh huh, yeah..

You questioned.. Did I care?
You can ask anyone.. I even said you were my great one..
Now it's.. over..
But I do admit I'm sad..
It hurts real bad..
I can't say bad 'cause I loved the hoe..

[Refrain]x2
Oh, oh, uh huh, yeah..
Oh, oh, uh huh, yeah..
Oh, oh, uh huh, yeah..
Oh, oh, uh huh, yeah..


Merci Eamon.

lundi 28 juillet 2008

Cinémaaa, cinémaaa

Il y a quatre ans, tel un Jean-Paul Belmondo au faît de sa gloire, je m'évadais en sautant d'une fenêtre, heureusement seulement située au 1er étage d'une maison.
4 ans...
4 années dont je ne ferais l'inventaire, riches qu'elles ont été en événements heureux et tristes.

J'ai lentement dévié, dévié vers l'extremisme. L'extremisme de moi-même, de ma façon de voir le monde à ma façon de me nourrir.
Je reproduis les mêmes erreurs.
J'aime de moins en moins les gens, de plus en plus les animaux, la nature et quelques rares choses, mais non-vivantes et non-attribuées, de la société moderne et contemporaine, tels que les designs de bombes de peinture.
Je ne travaille plus, je ne veux pas de collègues, pas de patron.
Je touche un peu plus de 600 euros par mois, mais comme je suis à découvert depuis des années et que je vis comme une personne normale dès que je gagne 100 euros, mon retard n'est jamais comblé, et je vis donc comme une personne dite "pauvre", dans un 38 m² dans le Vieux-Lille. Remplis pour 20m² de bombes de peinture, et pour 2m² de disques.
Je n'aime plus manger, exceptés des gateaux et des plats préparés par mes chères et tendres, mère et amoureuse, concubine, copine, femme, meuf, femeu, go, djouv, racli, schnek, gonzesse, nana, rate, chatte, et j'en passe. Plus belle-mère et belle-grand-mère.
J'ai quatre amis que je vois de tout le temps à rarement, mais qui sont mes quatre amis les plus chers, plus deux ou trois que je vois moins fréquemment.
Je suis triste pour un rien, d'une chanson passant sur Nostalgie à la carcasse d'un lapin mangée par les pies. Je ne rigole plus à fond, sauf quand Arnaud vomit. Je souris, je ris. Pleurer de rire...'me souviens plus.
J'en veux à la terre entière, à tous les gens que j'ai connu et qui ne me parlent plus, même quand j'en suis le responsable, ou qu'il en est simplement ainsi, sans raisons particulières.
Je revis sans cesse mon passé, pense tous les jours à toute ma vie ou presque, réecris, réflechis, regrettes.

Re, re, re. Ma vie n'est que répetition, comme mon tag. Le style change un peu, je rencontre des nouvelles têtes, et je leur assène des discours apocalyptiques ou pessimistes, à propos de tous les sujets.

Une fille( allez une relation avec une fille pour être honnête, on est toujours deux dans un couple comme dirait ma mère) a détruit ma vie. Je suis tombé de si haut que tous mes os se sont brisé. J'étais dans les nuages, je me suis retrouvé à ramper. Même l'amour véritable ne m'a pas complètement guéri.

J'ai vieilli, me suis creusé des joues d'après des gens qui ne m'ont pas vu depuis longtemps, mes cernes se sont imposé. Je ne dors plus beaucoup.
Je pense, sans cesse.

J'ai beau me séparer de tout ce qui est matériel et qui me rappelle cette époque. J'ai beau ne pas avoir de réponses depuis des huitaines de mois. J'ai beau savoir que jour après jour je détruis seul les bons souvenirs, je le fais.
Je ne suis pas un mec à marier. Je ne peux pas rendre une fille heureuse. Pourtant j'aime. Profondément, réellement, passionnément, pleinement.

Mais je suis heureux, car chaque seconde de bonheur vécu éclipse un instant le négatif.
Une belle Krylon, un bon paquet de gâteaux, l'amour, un canard, un lapin, un bon morceau de techno sur Galaxie...
J'emmerde un paquet de gens, nar'n shetan ah ouais nan.

jeudi 24 juillet 2008

Tops

5 Tops au hasard, comme ça, lancés tel un caillou pour ricocher.

Top 5 Eau Minérale:
1 Une eau belge dont j'ai oublié le nom
2 St Amand
3 Cristalline
4 L'eau du robinet de chez Fabien
5 pas de 5

Top 5 de mes habits:
1 Mon polo H&M bleu à rayure rose, qui en est à sa 5ème saison je crois
2 Mon t-shirt Wrung "Real Shit" gris chiné, je sais qu'il est quelque part, je le retrouverais un jour
3 Mon short Ecko denim, pareil 6ème saison au moins
4 Mes nouveaux T-shirts, vous les verrez bien assez vite si vous me connaissez
5 Mes Jordan playoffs 1996...1996, t'imagine mec, 12 ans qu'j'les mets, même si elles agonisent

Top 5 couleurs bombes de peinture:
1 Rouge Mr Bricolage
2 Noir Buntlack
3 Bleu clair Bricobi
4 Rose Mr Bricolage
5 Bleu Métallique Miami Herpé

Top 5 nationalités de femmes:
1 Française
2 Italienne
3 Belge
pas de 4 ni de 5

Top 5 souvenirs:
1 Le match 6 de la finale NBA de 1993
2 La rentrée de BTS 2002
3 L'âge d'or madien 2006-07, dans la R19
4 Une partie de beach-ball raquette en je n'sais quelle année avec mon frère et Anthony, dans l'eau, au Touquet
5 Les concerts des LORDS et celui où Premier avaient passé les oldies.

samedi 19 juillet 2008

It's easier said than done

Un blog…
Super.
Personne le lit sauf si tu lui dis.
« ah j’ai un blog au fait ouais mortel faut trop qu’t’ailles jeter un coup d’œil ! »
Mes potes connaissent déjà ma vie, et j’me vois mal laisser des messages aux gens pour les inciter à y passer.
A qui ?
Quels gens ? Les gens qu’y disparaissent comme ils sont apparus ?
Mon grand-père et mon père m’ont laissé une collection de disques que je découvre peu à peu.
I’a plusieurs évenements qui ont forgé ma culture musicale.
Mon reuf qui écoutait Beastie Boys, les deux premiers albums. Et j’me souvenais de Girls et Brass Monkey. Après i’a eu cette K7 qu’un mec de ma sœur m’avait filé avec OPP. J’voyais le clip sur MTV et j’adorais. Puis Insane in the Brain de Cypress Hill.
Puis le Wu Tang...Et là c’était parti, autant j’écoutais pas spécialement de musique avant ça, autant là, la K7 j’l’ai usée...
1994.

Enfin bref, tout ça pour dire que j’écoute OPP, et que presque 15 ans après ça m’fait toujours le même truc, la même envie de bouger, la tête qui bouge sur la basse, et ce flow de Treach…
OPP…Une histoire sur les relations mec-filles, genre baise d’un soir.

Sinon j’me disais tout-à-l’heure alors qu’on regardait Secret Story avec des potes, qu’un taré comme moi ou un d’nous, ne pourrait définitivement pas participer à ce genre de truc. Trop anormaux, trop instables.

« Ton secret ? »
« J’suis fou »

The Bar-Keys, The Mar-Keys, Sam & Dave, tous les classiques de la Soul et du Jazz, c’est quand même mortel.
Mais ça vaut pas un bon morceau de techno, où t’es seul face à toi même et ton corps. Plus contemporaine, plus en phase avec la folie urbaine, et la folie tout court.

Demain braderie d’Armentières. Deuxième après la Braderie de Lille. I’aura bien une ou deux pépites à dénicher…

« It’s unbeliiiiiiiiiiiiiievabllllllllllllllle »
Ah ah le jour où j’ai découvert la chanson dont Premier avait extrait ce refrain, j’ai bien ri.
R. Kelly, Your body’s callin’.

“Ton corps appelle”, ça rend tellement moins bien en français.
« C’est incroyaaaaaaaableeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh ».
Nan ça pue mec. Le bon R’n’B(rarissime, j’connais cinq morceaux maximum) c’est bien en américain. En français ça fait sketch, comme le rap français d’aujourd’hui quoi.

Pas envie de parler de relations affectivo-sociales ce soir, un autre jour, j’attends de discuter avec certaines personnes. Pour sûr qu’après j’s’rais énervé, donc j’aurais d’quoi ruminer.

YOUNG HEARTS RUN FREE