lundi 28 juillet 2008

Cinémaaa, cinémaaa

Il y a quatre ans, tel un Jean-Paul Belmondo au faît de sa gloire, je m'évadais en sautant d'une fenêtre, heureusement seulement située au 1er étage d'une maison.
4 ans...
4 années dont je ne ferais l'inventaire, riches qu'elles ont été en événements heureux et tristes.

J'ai lentement dévié, dévié vers l'extremisme. L'extremisme de moi-même, de ma façon de voir le monde à ma façon de me nourrir.
Je reproduis les mêmes erreurs.
J'aime de moins en moins les gens, de plus en plus les animaux, la nature et quelques rares choses, mais non-vivantes et non-attribuées, de la société moderne et contemporaine, tels que les designs de bombes de peinture.
Je ne travaille plus, je ne veux pas de collègues, pas de patron.
Je touche un peu plus de 600 euros par mois, mais comme je suis à découvert depuis des années et que je vis comme une personne normale dès que je gagne 100 euros, mon retard n'est jamais comblé, et je vis donc comme une personne dite "pauvre", dans un 38 m² dans le Vieux-Lille. Remplis pour 20m² de bombes de peinture, et pour 2m² de disques.
Je n'aime plus manger, exceptés des gateaux et des plats préparés par mes chères et tendres, mère et amoureuse, concubine, copine, femme, meuf, femeu, go, djouv, racli, schnek, gonzesse, nana, rate, chatte, et j'en passe. Plus belle-mère et belle-grand-mère.
J'ai quatre amis que je vois de tout le temps à rarement, mais qui sont mes quatre amis les plus chers, plus deux ou trois que je vois moins fréquemment.
Je suis triste pour un rien, d'une chanson passant sur Nostalgie à la carcasse d'un lapin mangée par les pies. Je ne rigole plus à fond, sauf quand Arnaud vomit. Je souris, je ris. Pleurer de rire...'me souviens plus.
J'en veux à la terre entière, à tous les gens que j'ai connu et qui ne me parlent plus, même quand j'en suis le responsable, ou qu'il en est simplement ainsi, sans raisons particulières.
Je revis sans cesse mon passé, pense tous les jours à toute ma vie ou presque, réecris, réflechis, regrettes.

Re, re, re. Ma vie n'est que répetition, comme mon tag. Le style change un peu, je rencontre des nouvelles têtes, et je leur assène des discours apocalyptiques ou pessimistes, à propos de tous les sujets.

Une fille( allez une relation avec une fille pour être honnête, on est toujours deux dans un couple comme dirait ma mère) a détruit ma vie. Je suis tombé de si haut que tous mes os se sont brisé. J'étais dans les nuages, je me suis retrouvé à ramper. Même l'amour véritable ne m'a pas complètement guéri.

J'ai vieilli, me suis creusé des joues d'après des gens qui ne m'ont pas vu depuis longtemps, mes cernes se sont imposé. Je ne dors plus beaucoup.
Je pense, sans cesse.

J'ai beau me séparer de tout ce qui est matériel et qui me rappelle cette époque. J'ai beau ne pas avoir de réponses depuis des huitaines de mois. J'ai beau savoir que jour après jour je détruis seul les bons souvenirs, je le fais.
Je ne suis pas un mec à marier. Je ne peux pas rendre une fille heureuse. Pourtant j'aime. Profondément, réellement, passionnément, pleinement.

Mais je suis heureux, car chaque seconde de bonheur vécu éclipse un instant le négatif.
Une belle Krylon, un bon paquet de gâteaux, l'amour, un canard, un lapin, un bon morceau de techno sur Galaxie...
J'emmerde un paquet de gens, nar'n shetan ah ouais nan.

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