lundi 29 septembre 2008

The Emotions - If you think it(you may as well do it)

Lundi, pleurs, Dre et The Emotions à fond, interrogations multiples, coups de fil déséspérés à Justine, à Gabrielle.

Combien de temps ça va durer?
Et vous qui lisiez qui croyait qu'i'avait un peu de mise en scène, un peu de verbiage?!?

Ah ah nan, je galère mes potes! je galère comme j'ai jamais galéré.
Même après Justine c'était Disneyland à côté.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Aurélien,

Aurélien, c'est le premier avec lequel on découvre qu'on est une gonzesse et plus ce tas impétueux en jean. Il a une grosse histoire et quelque part je me sentais d'affronter ça. UN brin glacial, le mec me découvre, me modèle, m'officie et m'inculque. Toutes ces choses qui font briller ma vie par leurs existences passionnelles, c'est lui qui me les a transmises. Non pas que j'ai été une éponge mais Aurélien a été important dans les choix d'une fin d'adolescence tâtonnante. C'es aussi le premier qui fait souffrir parce qu'il te quitte dans un souffle comme si tu le savais déja. C'est forcément celui qu'on veut garder, dont on veut pouvoir dire qu'on a été importante dans sa vie et qu'on ne cessera d'aimer dans le souvenir de cette première secousse amoureuse. Alors on pardonne, on s'oublie et on se sacrifie parfois sur l'autel du bonheur d'une autre. Aurélien est devenu, au fur et à mesure, celui a qui je dis tout. Il n'habite pas dans la même ville que la mienne, connait très peu de mes amis pour qui il reste un mystère, n'a jamais partagé mon quotidien mais il ne se passe pas une semaine sans que je pense à lui, sans qu'un titre de group home ne me revienne en tête ou un de ses phrases alambiquées au dictionnaire larousse. Il est comme un espèce de double qui ne comprends pas toujours tout sans juger, qui n'est jamais objectif, qui prends rarement sur lui et qui est pourtant celui dont l'avis compte plus que tout. Car avant tout et beaucoup trop, il analyse, réfléchit, mentalise, reconnait, pense, beaucoup trop des fois. Il est honnête et bienveillant, même s'il ne sait toutefois pas dire "je t'aime" au bon moment. Ce gros tas de sensibles, de pathologies, d'amours différents et passionnels , c'est qu'on appelle vulgairement un meilleur ami et ce que j'appellerais la personne dont je ne peux me passer.
alors espèce de ramassis de pépito, choco prince et autres sucreries dégueulasses à base d'huile hydrogénée, t'as pas intérêt à me laisser tomber et à te laisser tomber par la même occasion !
je t'aime et si j'avais des couilles, je me toucherais le paquet.

Anonyme a dit…

Wah, j'avais pas lu le blaze de Mata Hari depuis... 3 piges sur 90 bpm et un débat sur Booba avec Top Gun en binôme. Putain, Aurélien, je t'ai aps filé la Kid Capri pour qu'elle te mette dans cet état, si j'vais su, je t'aurais filé un snipet du premier album de Bambi Cruz, merde.

Plus sérieusement, je veux pas déballer ma life ici, entre 4 yeux sans problème, mais tout ce que tu racontes... ça fait écho. Etrangement. A quelques mois près. Le gouffre est attirant, grisant, mais en fait, non. C'est dur à se dire parfois, à accepter, mais ces "gens" qui nous foutent dans la merde, parfois, très souvent, on s'en passe et on les surpasse volontiers une fois qu'on a ouvert les yeux à force d'avoir trop mal. Les "gens" dans l'absolu, du prof de merde qui a niqué ton orientation scolaire à l'assistance sociale qui s'en bats les couilles de ta gueule alors que tu vas dormir dehors cette nuit, et peut-être la nuit d'après, etc... En passant par l'amour de ta vie qui te poignarde, volontairement ou pas, et qui te laisse pour mort dans une indifférence parfois absolue.

Au-delà de ça, les gens que tu as cité dans ton post "enterrement", toi-même, les gens dont tu n'as pas encore fait connaissance mais qui, d'une façon ou d'une autre, laisseront un peu de chrome sur les mains au cours de leur passage + ou - furtif, bah c'est ça qui mérite qu'on continue. Même si ça semble inutile, même si c'est fatiguant, même si on s'en branle complètement des conseils et des mains tendues de gens qu'on connaît ou pas. Un jour, même dans un cercueil en pin, on finit toujours par réouvrir les yeux et "réaliser", au sens "créatif" du terme.

Je le dis pas gratuitement, et je le répète : tu sais comment me contacter, je suis jamais sur MSN, mais t'as mon mail, y'a FB, y'a mon blog, donc le jour où tu fais une escale à Paris, fais signe. Le jour où t'as besoin de parler à un connaud qui a 400 mixtapes originales dans ses tiroirs en 2009, fais signe. Pas de paroles en l'air, t'as pu voir que j'ai qu'une parole pour un truc aussi anodin qu'une tape, ça marche aussi pour les trucs + sérieux.

Tu m'as fais plais', Mata Hari.